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Les partenaires de L’Appel donnent de leurs nouvelles

Consultez notre article sur les pays du sud face au coronavirus : lien en bas de page

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Face à la crise internationale du coronavirus, les experts bénévoles de L’Appel, en France, porteurs des actions qu’elle mène dans 11 pays, sont en contact régulier avec leurs partenaires terrains. Ils nous donnent de leurs nouvelles et de celles des bénéficiaires de leurs actions.


Mise à jour le 27 novembre 2020


Nos partenaires en Asie face au coronavirus

Au Vietnam, nos partenaires face au coronavirus

Le 20 mars 2020 : « Ici à Saigon, la chaleur monte à 35°C dans la journée. La sécheresse dans le delta du Mékong s’aggrave. L’eau des rivières, s’il y en a encore, est devenue saumâtre. L’épidémie de coronavirus ne se calme pas. Depuis le 18 mars, l’aéroport de Hanoi doit accueillir par jour entre 2.000 à 2.500 Vietnamiens qui reviennent d’Europe et des USA. A Saigon, entre 1.000 et 1.700 personnes/jour. Les campus des universités ont été transformés en zone de quarantaine. Les étudiants qui y logeaient ont dû céder la place dans la nuit du 19 mars à ces Vietnamiens de retour. »

Le 28 mars 2020 : « A Dalat, toutes les écoles, les universités et écoles normales sont fermées. Les étudiants restent chez eux et suivent les cours par Internet. Les étudiants des universités et écoles normales de Saigon ont été autorisés à rentrer à Dalat, quelques-uns sont restés à Saigon, ils ont aussi des classes Online pour continuer les études. Les examens du BAC et de fin d’études sont reportés, on ne sait pas encore exactement jusqu’à quand. Toutes les activités s’arrêtent suivant l’ordre du gouvernement. Les adultes plus de 60 ans doivent rester chez eux. Il est strictement interdit de se rassembler en groupes de plus de 10 dehors et de 20 dedans. Il est aussi interdit d’organiser les activités religieuses, les églises sont ouvertes mais les messes sont transmises par Internet. »

Au Vietnam, de multiples mesures ont été prises très tôt : écoles fermées depuis le 20 janvier, frontières avec la Chine fermées le 1er février, traçage et mise en quarantaine des "cas contacts", interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes (20 dans un premier temps), sensibilisations aux gestes barrières, etc. Et, le 1er avril, le confinement de tout le pays jusqu’à la fin du mois a été décidé avec port du masque obligatoire en public et interdiction de sortie, sauf pour des motifs dits « essentiels ». Depuis le 7 mai, la plupart des services non essentiels ont repris leurs activités à l’exception des karaokés et des boîtes de nuit, les écoles ont également rouvert début mai. La prise de température reste souvent obligatoire à l’entrée dans les lieux publics et les lieux officiels.
Au 06 janvier 2021, le Vietnam compte 1 504 cas et 35 décès.


Nos partenaires en Afrique face au coronavirus

Au Burkina Faso, face au coronavirus

Au mois de mars, les autorités ont imposé un couvre-feu sur l’ensemble du pays tandis qu’une douzaine de villes enregistrant au moins un cas ont été mises en quarantaine. Un état d’urgence sanitaire a été décrété, les rassemblements de plus de cinquante personnes interdits, les frontières fermées, tout comme les marchés, les écoles et les lieux de culte. Comme au Maroc, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a gracié jeudi 3 avril, 1207 détenus pour freiner la propagation du coronavirus dans les prisons. Le 20 avril, le grand marché de Ouagadougou, Rood-Woko, est rouvert, après avoir été fermé depuis le 26 mars. Toutes les institutions religieuses ont été autorisées à rouvrir le 10 mai, mais certaines cérémonies ne seront pas autorisées. Les restaurants, les cinémas et les clubs sont pour l’instant fermés.Au 06 janvier 2021, le Burkina Faso compte 7 342 cas et 86 décès.


Au Congo, nos partenaires face au coronavirus

Fin mars :

Michelle D. est rentrée début mars de sa cinquième mission de formation des instituteurs de l’école Nelson Mandela, à Pointe Noire. La prochaine et dernière mission du projet initial, qui devrait avoir lieu en septembre, sera très probablement reportée. Une évaluation quantitative et qualitative sera alors faite avec l’école.

Concernant la situation au Congo par rapport au coronavirus : les écoles et lieux publics sont fermés. Le confinement total est imposé depuis quelques jours avec un couvre-feu en fin de journée. Nos amis de l’école Nelson Mandela continuent à faire classe à distance pour leurs élèves. Ils préparent les cours et les parents viennent chercher les devoirs. La mission Nutricartes® qui était prévue en mai a été annulée compte tenu du contexte.

Le 17 avril 2020 : « Le confinement est toujours d’actualité mais ils ont dû autoriser l’ouverture des marchés 3 fois par semaine. En ville, il n y a plus de transport. Au départ, ils ont essayé de désinfecter les lieux, mais ils ont arrêté.
Officiellement une centaine de cas, mais la réalité est certainement autre. On a entendu parlé de décès en dehors de pointe noire... Les personnes en "suspicion coronavirus" ne veulent pas être hospitalisés et partent à la campagne.
Le gouvernement avait promis des aides alimentaires pour les plus précaires, mais seuls quelques députés d’arrondissement [auraient] mis en place ces aides, assez limitées au demeurant (un peu de pâte et un peu de riz).
Nous sommes très inquiets pour certaines familles du programme Nutricartes® qui ont des bébés souffrants de malnutrition. »

A Congo-Brazzaville, l’état d’urgence sanitaire a été déclaré le 31 mars. Le 17 avril, le Président, Denis Sassou-Nguesso, a décidé par décret de le prolonger de 20 jours. La pandémie de coronavirus toucherait désormais six des douze départements du pays, la capitale Brazzaville demeurant l’épicentre de la maladie. Le 25 avril, le gouvernement a annoncé qu’il allait désinfecter les principales artères routières de sa capitale, parmi les neuf arrondissements de la ville. En juin, les autorités ont annoncé un assouplissement progressif des mesures de santé publique. Au 6 janvier 2021, le pays dénombre 6 908 cas et 107 décès.


A Madagascar, nos partenaires face au coronavirus

Le Docteure Voahangy, à Antananarivo :

« Il y en a encore un peu de farines enrichies et d’autres vivres. Alors on continue un peu à distribuer et on arrête après jusqu’à nouvel ordre. En plus, tout le monde a plus de besoins en ce moment.
Le plus malheureux, c’est qu’après l’annonce faite par le président (confinement), tout le monde cherche l’approvisionnement, qui devient plus cher que d’habitude. On fait la queue partout, même à la station essence. Il y a beaucoup plus de monde partout malgré les instructions car on doit travailler pour gagner ce qu’on doit manger au jour le jour. Ils disent : « Rester à la maison, on va mourir de faim et sortir, il y a la pandémie, alors on préfère la 2eme. » [...] On a pris beaucoup de précautions pour le personnel [de nos dispensaires], avec l’utilisation des savons, du gel désinfectant hydro alcoolique ; j’ai cousu des masques et des bonnets en coton ».

Lors d’une allocution à la télévision nationale, le chef de l’État a annoncé un déconfinement progressif à Antananarivo, Tamatave (est) et Fianarantsoa (centre) à partir du 20 avril. Un déconfinement progressif qui permet aux habitants de vaquer à leurs occupations et de travailler de 6h du matin à 13h. À l’arrêt depuis un mois [lundi 23 mars], les bus et les taxis pourront à nouveau circuler mais en suivant quelques règles : pas plus de trois clients par taxi et 18 personnes maximum dans les bus. Le port de masque à l’extérieur reste obligatoire. Madagascar a mis fin à son état d’urgence sanitaire le 18 octobre. Les rassemblements de plus de 200 personnes ne sont pas autorisés. Au 6 janvier 2021, sont enregistrés 17 767 cas confirmés et 262 décès.


Au Niger, face au coronavirus

Le 21 avril 2020, sur RFI : À Niamey, des violences éclatent contre le couvre-feu et l’interdiction des prières collectives
« Dans la capitale nigérienne, isolée du reste du pays pour limiter la propagation du coronavirus, des habitants se sont révoltés contre les mesures de confinement. Ils protestent notamment contre le couvre-feu en vigueur entre 19h et 6h du matin, et l’interdiction des prières collectives [...] Les mesures instaurées dans la capitale, notamment le couvre-feu, doivent prendre fin ce vendredi. »

Au Niger, dans un message à la nation, vendredi 27 mars, le président Issoufou Mahamadou a annoncé la proclamation de l’état d’urgence sanitaire et l’instauration d’un couvre-feu de deux semaines à Niamey, seule ville touchée par le virus de 19 heures à 6 heures du matin. Le mercredi 22 avril, le gouvernement a annoncé un « assouplissement » des heures du couvre-feu, qui avait débuté le samedi 28 mars. Depuis, les restaurants, les marchés, les magasins et toutes les écoles publiques sont ouverts. À Niamey, le port d’un masque facial ou d’autres objets couvrant la bouche et le nez est obligatoire dans les lieux publics, les marchés et les transports urbains. Le Niger enregistre 3 500 cas et 110 décès au 6 janvier 2021.


Au Rwanda, nos partenaires face au coronavirus

À l’heure actuelle, le Rwanda a repris la plupart des activités commerciales, y compris les restaurants, les hôtels, les magasins et les activités touristiques. Les écoles et les bars restent fermés. Les parcs nationaux sont ouverts aux visiteurs dont le test COVID-19 est négatif. Les masques et les revêtements faciaux sont obligatoires en public. Le 6 janvier 2021, on dénombre 8 955 cas et 110 décès au Rwanda.

Dès la découverte des premiers cas le 14 mars les décisions de prévention ont été rapides. Tous les collèges et écoles sont fermés, jusqu’à septembre prochain. Confinement généralisé.

Chaque famille doit rester dans sa cour avec des bouches en plus à nourrir. On peut aller au marché mais sur autorisation, avec des contrôles de police. Tous les moteurs sont interdits : auto, moto, vélo-taxi. Restent les pieds, mais sur un petit périmètre. Pour la plupart des gens, impossible d’aller travailler dans les champs du voisin, seule ressource au jour le jour.

Les filleuls sont donc chez eux dans des familles très pauvres, de travailleurs journaliers qui ne peuvent plus sortir pour gagner leur vie (marché, travail chez les voisins, transport etc.). Il y a un problème urgent de famine.

👉 De plus, notre partenaire, le SPF, a annoncé qu’en raison des demandes en France et de leur manque de revenus, ils « gelaient » l’aide de 10 000 euros prévue dans la convention passée avec L’Appel Rwanda. La priorité est donc devenue d’aider les enfants à se nourrir !

👉 Nourrir, c’est ce que fait l’Association WIKWIHEBA, soutenue par L’Appel. Tout rassemblement étant interdit, les repas sont préparés par des mères de famille et les jeunes écoliers viennent à tour de rôle pour emporter leur part. Les autres, les collégiens, les grands doivent être aidés à la maison. Pour le moment c’est l’objectif n°1 de L’Appel Rwanda : faire des achats en gros pour distribuer aux familles qui accueillent nos 80 filleuls.


Par ailleurs, la saison des pluies est particulièrement violente cette année, ce qui entraîne des glissements de terrain, des débordements de rivières et canaux et des destructions de maisons. Il y a apparemment des décès tous les jours. Les personnes qui ont perdu leur maison ou dont la maison est sur un terrain fragilisé sont hébergées chez les voisins ou dans les écoles. Pour la nourriture chaque village s’organise et les riches sont invités à donner aux pauvres ; L’aide alimentaire se fait donc exclusivement à ce niveau.


Sur le plan de l’hygiène ce qui manque dans les villes comme Byumba c’est l’eau. : Heureusement dans les villages grâce aux adductions d’eau propre, telles que celles de L’Appel, c’est beaucoup mieux !


Pour les différentes activités de L’Appel au Rwanda, voici nos priorités d’ici fin 2020 :

  • Aide alimentaire via l’association Wikwiheba : Il est nécessaire de doubler le budget de cette association pendant la période de pandémie.
  • Parrainages : Les écoles étant fermées jusque fin août, nous avons décidé de transformer l’aide "frais de scolarité" en aide alimentaire jusqu’à leur réouverture.
  • Construction et réhabilitation de maisons : La situation financière de la Fondation Abbé Pierre, partenaire important de L’Appel, nous invite à la plus grande prudence sur la poursuite de son soutien.
  • Adduction d’eau : Il nous sera difficile d’obtenir les accords des autorités rwandaises pour le co-financement à 50/50 de nouveaux réseaux d’adduction d’eau pendant la période de pandémie. Nous cherchons dons d’autres solutions.

Au Tchad (Bongor), nos partenaires face au coronavirus

Au printemps, le Tchad était relativement épargné. Nos partenaires d’AKWADA vont bien mais des mesures sévères commencent à être prises par le gouvernement, notamment parce qu’ils sont à la frontière avec le Cameroun où il y a beaucoup plus de cas qu’au Tchad. Espérons que ce soit efficace. Ils renforcent les mesures d’hygiène, notamment en ne se serrant plus la main, ce qui est très difficile car totalement contraire aux coutumes locales. Certaines formations ont encore lieu ; Akwada en profite pour faire de la prévention.

Courant avril, nos partenaires se sont lancés, avec leur motivation habituelle, dans une campagne de sensibilisation et la remise de lave-mains. Par ailleurs, ils sont entrain de répondre à L’Appel à projet PISCCA de l’Ambassade de France, qui porte cette année sur des actions pour soutenir la population face au Covid-19. Dans son projet, l’association AKWADA inclue des Atelier d’échange avec des groupes cibles au sein des Organisations Communautaires de base dans les domaines de la santé, de l’hygiène, de l’assainissement, de l’alimentation et des besoins essentiels de la famille ; Ils vont notamment s’appuyer sur la méthode Nutricartes® de L’Appel.

Le 27 janvier 2020, le Ministre de la Santé Publique tchadien a fait un point de presse relatif aux mesures de prévention prises pour faire face à l’éventuelle survenue de la covid-19.
Fin mars, après avoir fermé son aéroport pendant 14 jours et mis en place des contrôles de température aux postes frontaliers, le pays a décidé de mettre en place de nouvelles mesures depuis la confirmation d’un cas de coronavirus sur le territoire : A Ndjamena, les établissements scolaires ont fermé leurs portes comme les bars et les restaurants. Les patrouilles de police ont été renforcées pour ordonner la fermeture des établissements qui restent malgré tout ouverts. Les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits. Les lieux de cultes et les mosquées doivent également garder portes closes.
Le 25 avril, le président tchadien Idriss Déby Itno a décrété l’état d’urgence sanitaire (pour une durée de 21 jours) dans tout le pays qui a enregistré à ce jour 46 cas de COVID-19. Le 14 mai, alors que 372 cas et 45 décès son déclarés, les autorités tchadiennes ont décidé de fermer les marchés, après avoir ordonné la fermeture des établissements d’enseignements, des bars et alimentations et des lieux de culte. Les Tchadiens qui ne respectent pas l’obligation de porter un masque dans les lieux publics sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 15 jours, selon un arrêté du gouvernement signé dimanche 10 mai. Fin juin, les lieux de cultes et les universités ont pu rouvrir. Au 6 janvier 2021, le Tchad comptait 2 289 cas et 105 décès.


Au Togo (Lomé), nos partenaires face au coronavirus

Le 8 avril 2020 :

« les choses sont devenues compliquées, surtout pour les déplacement et l’approvisionnement alimentaires, mais on se débrouille. Ici aussi, le port des masques est devenu obligatoire. C’est à telle enseigne que des forces de l’ordre sont disséminées dans tout Lomé, à tous les carrefours, et gare à celui qui n’a pas de masque. Les masques en tissu sont privilégiés surtout à cause de coût et du fait que les masques chinois en pharmacies sont dits "contaminés". Tout cela est stressant mais nous avons de l’espoir. »

Au Togo, face à la progression du Coronavirus, le gouvernement a décrété un état d’urgence sanitaire et un couvre-feu à compter du jeudi 2 avril 2020. Il a également annoncé la création d’une unité spéciale anti-pandémie composée de 5 000 agents des forces de défense et de sécurité. En parallèle, pour une période de trois mois, l’Etat a annoncé prendre en charge les factures d’électricité et d’eau des tranches sociales, ainsi que la mise en place d’un fonds de solidarité. Le 8 juin 2020, sur la base des rapports du Conseil scientifique confirmant la stabilisation de l’épidémie au Togo, le gouvernement a pris de nouvelles mesures dont la levée totale du couvre-feu et le port de masque de protection obligatoire pour tous. Le 06 janvier 2021, on comptait 3 770 cas connus, et 69 décès.


Nos partenaires en Amérique du sud face au coronavirus

En Haïti (La Tortue), nos partenaires face au coronavirus

A la suite de la formation Nutricartes® à Jean Rabel avec Initiative et Développement, à laquelle 10 soignants (médecins, infirmières, auxiliaires) de La Tortue ont assisté, est né un groupe Nutricartes® Nord-Ouest sur WhatsApp. Ces 10 personnes de La Tortue participent activement à ce groupe. On y entend des chansons, des prières, des histoires de malnutrition…Et on a vu ces derniers jours apparaître sur les messages les « gestes barrière » tels que nous les concevons.

Au niveau des petits ports, on oblige les gens qui arrivent de la grande terre (l’île d’Haïti) à se laver les mains à l’eau de javel. Il faudrait limiter les allées et venues entre La Tortue et la Grande Terre mais on n’en est pas là, le marché de Port de Paix nourrissant majoritairement les Tortuguais. »

En Haïti, dimanche 19 avril, un mois après l’identification des deux "premiers" cas de covid-19 et de la déclaration d’état d’urgence sanitaire, le Premier ministre, a déclaré que l’état d’urgence serait prolongé d’un mois, jusqu’au mardi 19 mai 2020. Le couvre-feu a été maintenu. Les entreprises du secteur de la sous-traitance ont ré-ouvert, avec une limite à 30% d’affluence cependant. Le mercredi 20 mai, le Président Jovenel Moïse a décidé de renouveler l’état d’urgence sanitaire au pays pour 2 mois. Au 6 janvier 2021, Haïti présente 10 127 cas et 236 décès


Au Pérou, nos partenaires face au coronavirus

A Lima, l’association Mano a Mano a fermé.
A Cusco, l’association (et les ateliers) Qosqo Maki a fermé également. Certains jeunes ont été envoyés à la montagne.
Florecer, la maison des jeunes femmes ayant souffert de la traite de personnes, continue son activité en interne (Selva).

Les personnels des associations devraient bénéficier de la prime de 380 soles (1/3 du SMIC) annoncée par le président Vizcarra pour les plus pauvres. Le versement des salaires, ou de primes, pour les animateurs et vendeurs des ateliers de QM pose problème. Les personnels sont souvent paniqués par le virus.

Concernant les VSI et SCI (5 en tout) : celle qui devait partir au Pérou verra son contrat repoussé ; celle en fin de contrat à Qosqo Maki vient de pouvoir rentrer en France ; Hortense, mais aussi Marie qui était restée pour faire du tourisme après son service civique, par contre rencontrent des difficultés pour avoir des vols retours... Quant à la VSI, avec courage et motivation, elle continue d’assurer les nombreuses affaires courantes et profite de quelques temps libres pour rédiger des demandes de financement. »

Au Pérou, pour faire face à l’épidémie de coronavirus, un confinement total a été mis en place mi-mars. Le gouvernement péruvien a également décrété l’état d’urgence. Pour faire respecter les mesures de confinement, policiers et militaires ont été déployés aux quatre coins du pays.
A ce jour (23 mai 2020), le Pérou est, après le Brésil, le second pays le plus touché par la pandémie en Amérique latine, avec 950 500 cas de contagion et plus de 35 000 morts. Selon le journal Le Monde, le décompte officiel des décès est très inférieur à la réalité : les chiffres devraient être multipliés par au moins trois. Le port du masque dans les lieux publics est obligatoire et les mesures de distanciation sociale doivent être respectées. Les écoles et autres manifestations publiques et religieuses restent suspendues.

Au 06 janvier 2021, le Pérou compte 1 019 475 cas et 37 830 décès.


Au Salvador, nos partenaires face au coronavirus

Le 8 avril 2020 : « Le président Bukele avait fermé les frontières, mis en quarantaine de 30 jours, arrêté les écoles et les emplois avant même qu’un cas soit reconnu.
Il y a eu des manifestations "protestas" de gens qui ont de tout petits boulots et vivent au jour le jour : ils n’ont pas de quoi manger ».

Les principaux services (dont la plupart des magasins, banques, stations d’essence et restaurants) sont ouverts ; les contrôles d’entrée, les vérifications de température, les mesures de distanciation sociale et les limites du nombre de clients sont courants. Les écoles du Salvador resteront fermées jusqu’au 31 décembre, et les élèves recevront des cours en ligne pour éviter les contaminations au coronavirus. Les parcs publics, les musées et les théâtres sont fermés et les grands rassemblements sont découragés. Au 6 janvier 2021, le Salvador enregistre 50 884 cas et 1 386 décès.



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